Cet article d’Isabelle Capron Buozzo évoque la créativité dans la formation initiale telle que perçue par le philosophe français Michel Serres.
Il constate que la jeune génération actuelle, qu’il appelle Petite Poucette, a un accès direct à toute la connaissance grâce aux nouvelles technologies. Cette génération évolue dans un monde de symétrie des savoirs avec ceux qui les dispensent, même si l’asymétrie demeurent dans leur maîtrise. Elle ne possède par contre pas encore l’esprit critique nécessaire à l’exploitation de ces connaissances, inondées qu’elle est d’informations contradictoires et manipulatoires. Sa tendance est à
l’ultracrépidarianisme, c’est-à-dire à donner son avis, parfois de manière virulente, sans avoir de compétences ou a minima les connaissances nécessaires pour le faire.
Je pense qu’il appartient aux formateurs contemporains de revoir leurs schèmes d’enseignement afin de d’inciter les apprenants à penser « out of the box ». Et de revoir leur relation didactique, c’est-à-dire aux savoirs, pour favoriser la créativité dans la relation pédagogique afin de développer l’apprenance, l’attitude consciente d’accroître la capacité des apprenants à traiter des situations complexes, développe par Philippe Carré.
